L'école de légèreté.
Cette école a pour principe fondateur un absolu respect du cheval.
Comme le formulait Talleyrand : « Cela va sans dire, mais encore mieux en le disant. »
Elle s’inspire des maîtres qui ont contribué à cette philosophie équestre : Xénophon, Fiaschi, La Broue, La Guérinière, Dupaty de Clam, Hünesdorf, Baucher, Raabe, L’Hotte, Faverot de Kerbrech et Beudant, Oliveira…
La légèreté n’est pas une déclaration d’intention à caractère poétique ou ésotérique, mais une philosophie regroupant des concepts équestres clairs et efficaces et mesurables.
Elle exclut tout recours à la force ou à des artifices coercitifs, mais n’écarte aucun type de cheval et s’intéresse à toutes les disciplines équestres.
Cette école s’appuie sur une connaissance approfondie du cheval, se remet en question et s’affine avec les progrès de tous ordres (anatomie, physiologie, locomotion, équilibre, psychologie, éthologie).
Enfin, elle a pour objectif la mise en valeur du cheval et l’épanouissement du cavalier, par une constante recherche de l’efficacité dans l’économie des moyens.
Philippe Karl, Dérives du dressage moderne, recherche d’une alternative « classique », © Editions Belin, 2006.